La poudre d’alumide est un matériau utilisé par la fabrication additive.
Cette poudre est un mélange de poudre de polyamide et de fines particules d’aluminium.
Technique d’impression
La fabrication additive en alumide utilise le procédé de frittage laser.
Plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser la pièce imprimée.
Le bac de poudre est préchauffé dans la machine, à une température se situant juste sous le point de fusion.
Un rouleau dépose une couche de poudre très fine de poudre (0,1 mm d’épaisseur) sur la plate-forme d’impression.
Le laser passe alors sur la poudre en suivant le tracé déterminé par l’ordinateur, et fait fondre les particules jusqu’au point où elles fusionnent entre elles.
Une fois la tranche fusionnée, le rouleau passe une nouvelle couche de poudre et le laser passe à nouveau.
Le processus se poursuit jusqu’à la fabrication complète de l’objet. La pièce doit être enfin retirée du bac de poudre et nettoyée pour la débarrasser des particules qui n’ont pas fusionné.
Les matériaux de base du procédé de frittage laser ne sont donc pas liquides mais poudreux. Il peut s’agir de poudre de plastique, de céramique, de verre ou de métal.
On parle alors de Direct Metal Laser Sintering (DMLS).Les métaux utilisables en DMLS sont l’acier inoxydable, l’acier d’outillage maraging (type d’acier à caractéristiques mécaniques élevées), le cobalt-chrome, l’Inconel 625, l’Inconel 718 et le titane Ti6AlV4.
Théoriquement, presque tous les métaux et alliages sont compatibles avec ce système, à condition d’être convenablement préparés, c’est-à-dire rendus à l’état de poudre homogène.
Les revêtements des pièces sont gris mat et opaque, avec un toucher légèrement granuleux et poreux avec des éclats de l’alliage.
L’alumide est rigide mais peut résister à une pression importante.
Tout comme le polyamide, l’alumide permet l’impression de modèles complexes.
Et contrairement à l’ABS ou au PLA, imprimés par dépôt de filament, l’impression en polyamide par la technologie laser ne provoque pas d’effet d’escalier.