- Fabrication additive, active dans l’industrie depuis les années 80
- Exemples d’application de fabrication additive industrielle
- Quels avantages ?
La fabrication d’objets par ajout de matière ne date pas d’hier, en effet, cette technologie existe depuis 1981, et c’est en 1984 que le brevet pour la stéréolithographie est déposé.
Fabrication additive, active dans l’industrie depuis les années 80
C’est donc avec cette technologie que débute la fabrication additive dans l’industrie. Dès le départ l’entreprise 3D systems prend une place majeure dans la vente d’équipements, suivi de près par Stratasys qui dépose en 1988 le brevet pour la FDM, technologie la plus répandue à ce jour. Ce brevet est devenu public 20 ans après, en 2009. C’est pour cette raison que ce type de fabrication additive a explosé à cette époque.
Mais revenons vers l’industrie avec quelques exemples d’évolutions historiques:
La première machine SLS est apparue en 1988 par DTM inc, puis rapidement rachetée par 3D systems.
D’après une étude, en 2018, la technologie FDM était leader du marché, et donc la solution la plus répandue. (cette étude comprend aussi les ventes aux particuliers, et non seulement l’industrie)
Cependant, cette technologie est vite limitante dans l’industrie: choix de matières pas toujours intéressant, cohésion de la matière moins bonne que la SLS ou SLA. De plus, la qualité visuelle des pièces FDM n’est pas toujours cohérente face aux besoins de l’industrie.
Comme on peut le voir, les technologies SLS et SLA de disputent près de 30% du marché, et représentent à ce jour les deux technologies les plus fortes dans l’industrie, de part la qualité des pièces, rendu visuel, choix des matières, résistance, etc.
Mais on voit également l’apparition de nouvelles technologies qui tardent à percer: le binder jetting, ou binder jet 3d printing, inventé en 1995 par Z corporation, et utilisée notamment par les machines HP, est un exemple de technologie intéressante qui a réellement une place dans l’industrie, mais qui a encore du mal à prendre des parts de marché face aux géants du SLS.
Exemples d’application de fabrication additive industrielle
Passons maintenant à quelques exemples d’applications de fabrication additive dans l’industrie :
Quand on parle d’industrie, on peut difficilement oublier l’industrie automobile, qui est souvent moteur pour l’intégration de nouvelles technologies dans tous les secteurs. Par exemple, BMW recherche depuis 1990 des solutions d’impression 3D. Récemment, la marque a participé à la fondation de l’entreprise Desktop Metal, nouvelle arrivante dans la fabrication additive métallique. Avec son système studio+, ils ont pour but de rendre l’impression 3d métal accessible à beaucoup plus d’entreprises. Avec leur système de production, ils souhaitent révolutionner la manière de fabriquer des pièces métalliques en grande série.
BMW profite de cette arrivée pour mettre à profit ces technologies, notamment dans les championnats de DTM (Deutsche Tourenwagen Masters) avec le développement d’une turbine de pompe à eau que l’on peut uniquement produire par fabrication additive.
Quels avantages ?
Disponibilité rapide, rendement augmenté et performances hors normes.
Le métal est bien évidemment pas la seule matière utilisée dans l’industrie: en effet le PA 12 utilisé dans les machines HP est une matière surprenante en terme de résistance mécanique.
Les applications industrielles ne sont pas toujours mises sur le marché: beaucoup d’entreprises mettent à profit ces technologies pour une utilisation interne :
En effet, HP utilise très largement ses machines pour le développement de pièces, mais aussi pour de l’outillage, du posage ou autre.
L’utilisation de la fabrication additive dans l’industrie n’est plus un secret de nos jours, et il y a bien plus d’objets du quotidien qui utilisent ces technologies que l’on pourrait croire : automobile, prothèses, électroménager, décoration, bijouterie, etc.