Et si on passait à la production en masse en 3D ?
Posté le 21 juin 2021Peut-on produire des pièces en volume grâce à la fabrication additive ? Cette question nous a souvent été posée lors des études de projets que nous menons.
La réponse est oui !
Et de nombreux acteurs industriels, de différents horizons ont déjà passé le cap. Médical, dentaire, biens de consommation, sport, automobile… les applications sont tous les jours plus nombreuses. Channel propose des brosses à mascara imprimées en 3D, WeMed vient de lancer son stéthoscope connecté réalisé en 3D, Align technologie produit tous les jours des milliers de modèles dentaires.
Complètement intégrée dans les processus R&D, design & développement produit, l’impression 3D en masse peine à percer dans la partie production en volume. Pourtant, des solutions existent, que ce soit pour les pièces en plastique ou en métal.
L’arrivée depuis quelques années de solutions de production de masse pousse en ce sens. Les machines de fabrication additive sont de plus en plus grandes, productives, automatisées et avec un choix de matériaux de plus en plus large. Dès 2016, HP a fait une entrée incroyable dans le monde de la 3D avec une solution de production de masse. Résultat, en quelques mois, avec une seule machine et un seul matériaux, HP est monté sur le podium des fabricants d’imprimantes 3D industrielles (catégorie d’imprimante dont le tarif > à 100k€). Depuis, de nouvelles machines sont arrivées, la HP JF5210 a remplacé la HP JF4200 pour apporter encore plus de productivité et de nouveaux matériaux comme le TPU ou encore le PP. Et les clients HP augmentent leur parc machine afin de répondre aux demandes toujours plus fortes.
L’impression 3D permet de franchir de plus en plus d’étapes dans le processus de lancement d’un nouveau produit. Auparavant cantonnée au prototypage, l’impression 3D permet maintenant de réaliser les pré-séries de validation mais surtout les premières séries de pièces, permettant de pérenniser un projet avec le minimum d’outillages et de contraintes techniques. La fabrication additive est malléable, adaptable, duplicable. En fonction des volumes et des géométries, le recours aux moyens de productions traditionnels sera indispensable mais l’évolution des technologies d’impression 3D permet de repousser tous les jours ce point de changement de moyen de production.
Avec des solutions de production comme HP pour le plastique, Desktop Metal pour les pièces en métal ou encore Rapidshape dans le dentaire, la fabrication additive est en mesure de répondre à des volumes de production qui se comptent en millions de pièces !
Si vous souhaitez en savoir plus sur la production en masse, si vous avez des projets nécessitant l’impression 3D, alors contactez-nous !